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Convention relative au sel de boulangerie

Au printemps 2009, le secteur boulanger a accepté, sur les instances de la ministre fédérale de la Santé publique Laurette Onkelinx, de remplacer le sel de cuisine par du sel iodé. Depuis lors, pour préparer le pain, on utilise du sel ayant une teneur modérée (15 mg/kg) en iode. En optant pour une teneur modérée en iode et en se limitant à l’adjonction de sel iodé dans le pain et dans aucune autre denrée alimentaire, le but était d’éviter un excédent d’iode, qui peut avoir un impact négatif sur le fonctionnement de la glande thyroïde. Ce faisant, le secteur boulanger aide à résoudre le problème de carence en iode de la majorité des Belges. Une convention a été établie afin de confirmer l’engagement du secteur boulanger belge. Les parties prenantes de cette convention s’engagent, chacune dans leur propre domaine et à partir de la date de signature de la convention, à tout mettre en œuvre pour prendre les mesures requises en vue d’encourager auprès de leurs membres belges l’emploi de sel enrichi de 15 mg/kg d’iode (conformément aux recommandations), et ce, pour la partie de leurs activités concernant le territoire belge. Dans la mesure du possible, les parties signataires vérifieront l’application de la convention et feront rapport à ce sujet.

La solution la plus simple en vue de combler la carence en iode de la population belge consiste à remplacer le sel de cuisine par du sel iodé dans sa nourriture. Cette technique a été préconisée par le Conseil Supérieur de la Santé belge en 1998, et reprise dans les objectifs du Plan National Nutrition Santé pour la Belgique (2005). Une technique du reste déjà appliquée avec succès dans divers autres pays. Ce sel spécial s’appelle du sel de boulangerie. Si ajouter du sel iodé aux produits de boulangerie constituait la solution la plus simple, c'est parce que le pain et les produits de boulangerie constituent un élément essentiel de notre alimentation, que le pain contient obligatoirement du sel, qu’on ne goûte pas la différence avec du sel de cuisine ordinaire et que cela n’induit aucune différence de prix.

Une disposition connexe importante de cette convention stipule que l’emploi de sel iodé ne peut entraîner l’utilisation d’une plus grande quantité de sel. Le sel enrichi en iode n’est pas un sel plus sain, mais un sel ayant une valeur ajoutée. Les boulangers doivent donc respecter la loi relative à l’usage du sel élaborée par les autorités belges en 1985 (3), qui stipule que le pain ne peut comporter plus de 2 % de sel, proportion calculée sur la matière sèche, soit 1,7 % de la farine, soit encore 1,2-1,3 g NaCl/100 g de pain. Les parties prenantes de cette convention doivent informer leurs membres de manière complète et exacte à propos de l’emploi de sel enrichi en iode, en tenant compte de cette remarque.

Pour en savoir plus à ce sujet, consultez la section nutriments/minéraux.

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Convention relative au sel de boulangerie