Le Belge consomme moins de sel
Une étude réalisée par la Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek (VITO) (Organisme flamand de recherche technologique) à la demande du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement révèle que nous consommons quotidiennement 1 gramme ou 10% de sel en moins qu'en 2007, lorsque la consommation de sel par les Belges a été mesurée pour la première fois.
Maggie De Block, ministre de la Santé publique, s'en réjouit: "L'excès de sel provoque de l'hypertension et peut entraîner des problèmes graves comme les maladies cardio-vasculaires. En d'autres termes, il est néfaste pour l'être humain et constitue une menace pour la santé publique. Dix pour cent de sel en moins, c'est un beau résultat que nous avons obtenu grâce à une concertation et une collaboration constructives avec le secteur alimentaire qui a fourni une importante contribution. Dans les années à venir, nous poursuivrons les efforts pour diminuer la consommation de sel."
Après la première étude en 2007-2008, le Plan fédéral Nutrition-Santé a développé une stratégie afin de réduire la consommation de sel en Belgique. Ce plan ne comprenait pas seulement une campagne de sensibilisation à l'intention du grand public (stoplesel.be); il impliquait également la conclusion d'un accord avec la FEVIA (Fédération de l'industrie alimentaire) et COMEOS (qui représente le secteur belge du commerce et des services) en vue de réduire l'adjonction de sel dans les aliments.
L'étude actuelle révèle que l'ingestion moyenne de sel est descendue de 10,5 grammes à 9,5 grammes par jour. L'une des raisons à cela est la réduction de l'adjonction de sel dans les denrées alimentaires telles que la charcuterie, les divers types de pain, les potages en poudre, les repas préparés et les fromages au cours des dernières années. C'est notamment grâce à ces efforts qu'il a été possible d'enregistrer une baisse globale de 10% de la consommation de sel. Les résultats actuels sont donc encourageants et montrent que nous sommes sur la bonne voie en tant que consommateurs.
"La FEVIA est très heureuse que l'on soit parvenu, en relativement peu de temps, à abaisser de 10% la consommation de sel des Belges, entre autres grâce à des mesures progressives et à l'innovation. Il n'y a en effet aucun sens à ce que les entreprises belges mettent sur le marché des produits que les consommateurs n'achètent pas ou auxquels ils ajoutent eux-mêmes du sel par la suite", déclare Chris Moris, directeur général de la FEVIA, la fédération de l'industrie alimentaire. "Ce succès démontre qu'une approche coordonnée, où toutes les parties concernées prennent leurs responsabilités, est la meilleure façon d'aider les consommateurs à s'orienter vers un mode de vie plus sain. Nous espérons dès lors poursuivre sur la même voie dans le cadre de la lutte contre l'obésité."
"Les commerçants, les chaînes de restaurants et les entreprises du secteur de la restauration ont fourni de gros efforts. Changer la composition des produits alimentaires n'est en effet pas chose aisée: le sel n'est pas seulement un exhausteur de goût, il joue également un rôle important dans la conservation des aliments. Nous sommes dès lors ravis que nos efforts aient effectivement permis d'abaisser l'ingestion de sel par le consommateur", affirme Dominique Michel, CEO de Comeos.
http://www.presscenter.org/nl/pressrelease/20151106/belg-eet-minder-zout?lang=fr